Les sénégalais sont appelés à se rendre aux urnes, ce dimanche 31 juillet, pour élire165 députés de l’Assemblée Nationale du Sénégal pour un mandat de 5 ans. Les journaux reçus ce jeudi, à la rédaction de Maderpost mettent toujours en vedette la campagne électorale pour les législatives.
REVUE DE PRESSE – La campagne pour les législatives du 31 juillet prochain bat son plein.
«Alioune Ndoye accuse YAW d’être financée par le lobby Lgbt » souligne l’As. selon le candidat de Benno Bokk Yaakaar à Dakar, « les lobby (Lgbt) après avoir échoué à faire passer leur projet au gouvernement, ils sont passés par l’opposition qu’elle finance en réalité » dit-il. Le journal poursuit avec le coordonnateur de la coalition YAW à la Médina qui craint une tentative de fraude dument orchestrée par le pouvoir. « Nous sommes au courant qu’ils préparent un vaste système de fraude avec les lettres de mission », révèle Abass Fall.
Pendant ce temps, la coalition les serviteurs de Pape Djibril Fall s’est rendu à Mbour où il a était reçu en grande pompe par les pêcheurs. « Les sénégalais habitant la petite côte ne sont plus maitre de leurs terres, les étrangers ont accaparé toutes les terres pour en faire des champs ou des réceptifs hôteliers », dénonce-t-il. A Saint-louis, le leader de la coalition Bunt Bi, Mor Fatou Seck propose « un Sénégal entreprenant et solidaire ». De passage à Baol (Diourbel, Touba, Mbacké), le Dr Abdourahmane Diouf n’a pas raté Yewwi Askan Wi. Selon lui, « Sonko et Cie doivent mettre au-devant de leur campagne les investis et candidats pour permettre aux sénégalais de faire librement leurs choix », rapporte Le Quotidien L’As.
« Bizarreries du scrutin de dimanche », affiche l’Observateur. Le journal interroge des experts électoraux à savoir Ababacar Fall, secrétaire général du Gradec et Djibril Gningue, responsable de l’unité de recherche et d’assistance paix, sécurité et droits humains du Gradec. A la page 3 du journal, ces experts ont largement illustré « les arcanes d’un système électoral mixte avec ses bons côtés et, surtout ses bizarreries », renseigne-t-il.
Quelques pour se départager des 165 députés de l’Assemblée nationale, la CENA, organe chargé du contrôle et de la supervision du processus électoral « Calme le jeu » nous dit Bés Bi (le jour). Le journal rapporte les assurances de la CENA qui annonce « un important dispositif mobilisant des superviseurs et contrôleurs seront présent dans les 15 196 bureaux de vote à l’intérieur du pays et les 758 de l’étranger ».
Le journal du groupe Sud communication s’entretient avec le professeur agrégé en Science Politique à l’UGB, Maurice Soudieck Dione qui dresse le bilan de la campagne électorale. Interrogé sur la demande de Ousmane Sonko à débattre avec Aminata Touré, selon le Professeur : « cela permet de sublimer la violence qu’elle soit physique et / ou verbale, en lui substituant une confrontation d’idées ». Le Quotidien poursuit sur les accusations de Sonko sur les autres listes de l’opposition, « s’attaquer à tout le reste de l’opposition crée de la division inutile », d’après le Professeur Dione.
« Macky et Sonko brouillent les pistes », édite WalfQuotidien à sa Une. « La plupart des candidats à la députation sont méconnus du grand public. Ils sont tous absorbés par les leaders des coalitions même quand ils sont hors-jeu » nous dit Walf avant de poursuivre que « cette situation liée à la personnalisation dans le jeu politique, risque de conduire les sénégalais vers une Assemblée nationale pire que la précédente », décrypte le journal.
Le quotidien national revient sur le face à face Guy Marius et Victorine Ndeye, les deux têtes de liste de la coalition « Yewwi -Wallu » et « Benno Bokk Yaakaar ». « Un exercice de séduction cathodique », titre le Soleil.
Le quotidien du Sport Stades s’interroge sur l’avenir de « Bamba Dieng et Matar Sarr, même situation ». D’après le Quotidiens, « les deux pépites n’ont pas toutes les garanties avec une situation pas trop claire dans leurs clubs respectifs » renseigne-t-il.
L’Observateur qui revient sur « l’état de forme inquiétant de Balla Gaye2 et Gris Bordeaux ». Interrogé par le journal, selon l’ex coach de Tapha Tine Omar Diagne alias Omez : « Ils n’ont plus cette force naturelle pure » analyse-t-il. En outre, l’ex-technicien de l’écurie Lansar Assane Rone souligne : « Ils ne peuvent pas tenir plus de 10 minutes » dit-il.
Maderpost