Venu nombreux samedi soir à la Place du Souvenir pour la soirée VIP du 25 décembre, le beau public chic et classe a été bluffé par le spectacle de Youssou Ndour et du Super Etoile. Epoustouflant !
CULTURE – Le roi du Mbalax que le Figaro dit dans un article publié le 23 décembre être au Sénégal ce que la tour Eiffel est à la France, un « monument, un symbole, une icône », « le chanteur sénégalais le plus célèbre » du pays et certainement le plus grand du continent a tenu parole et sorti à 62 ans ce qui restera certainement comme l’une de ses plus grandes réussites.
Tout y était. Un décor de fête que son staff avait pris soin de rendre conforme au plan de l’artiste : grandiose. Une sono à la hauteur de la carte d’accès VIP. Un répertoire à faire lever le public quatre durant. Pour une ambiance inoubliable.
« Heureuses », « charmées », « bluffées même », des femmes, très belles, chichement habillées, ont déclaré que la soirée valait l’attente. « Youssou Ndour est unique, il est notre bonheur. Il sait comment nous faire sortir de la routine, de nos problèmes de la vie. Il suffit que je l’entende chanter ou voir jouer pour que je me sente mieux. Il fait toujours quelque chose de plus, de différent, qui fait la différence. Le décor est somptueux, il connaît nos problèmes. C’est magique ». Madjigène N. que le musique et la voix du roi entrainent sans arrêt sur les pas de danses, sourire aux lèvres, dans sa robe rouge est heureuse. Elle n’est pas la seule.
Mame Sira Konaté, journaliste, est intenable. « Youssou ! C’est le bonheur total. » A côté, mon épouse, la jumelle du roi, debout. Un regard porté sur sa toilette, ses mains qui vont et viennent, la voix qui entonne les chants, les uns après les autres, me laisse sans voix. « Il est magnifique ».
La contagion est totale. Les femmes s’expriment, lâchées, heureuses. Des hommes, plus courageux que d’autres, ne se laissent pas conter la soirée VIP. Ils y vont à fond, titre après titre. Et comme Youssou Ndour ne se fatigue pas, la contemplation de la « Tour Eiffel » est sans limite. Androïd et Iphone l’immortalisant.
Partout, les mêmes sourires, les rires, le même bonheur. Immersion et communion. La totale. Fusionnel. « Deux ans sans l’avoir vu jouer, « du ma taxaw, da may dem ba jeex (nous sommes restés deux ans sans l’avoir vu jouer, nous n’allons danser comme des fous). », dit celle-là.
Après avoir vu, on se demande ce que le roi va encore sortir, à Dakar Arena. Quand on sait qu’il sonne d’un autre timbre à Bercy qui consacre sa titre de plus plus grand parmi les plus grands chanteurs de ce monde et de tous les temps, on imagine déjà se projeter dans la chaleur d’un contexte qu’il veut à l’identique de ses prestations de feu et haut de gamme à Bercy. Saint-Louis Mané, son ami d’enfance est convaincu. « Nous n’avons encore rien vu. Le bonheur sera indescriptible à Dakar Arena ».
Maderpost